Algérie, ta Bastille ! Poème à l’Algérie
Oh pays bienaimé! A quand le réveil ?
As-tu cultivé la haine et l’amnésie ?
Des chants andalous et de la poésie,
qui illuminaient une fois comme le soleil
Oh Alger ! As-tu oublié ton Albert Camus ?
N’est-ce pas le retour d’un simple étranger?
reflète tes souffrances qui ne cessent de s
’allonger
Tu es un miroir qui subit sans cesse sa remue!
Et tu demeures étrangère dans ton berceau
Tantôt rebelle, Tantôt sage
Qu’as-tu besoin d’un nouvel âge ?
Où on donnera à ta bastille l’assaut...
Fallait-il se disputer pour un morceau ?
D’un désert dont les sables nous taquinent
Ces dernières auraient voulu devenir des épines
Indivisibles et insaisissable comme un
vaisseau
Que de pin? Que de vers insipides?
A présent je crains un autre désert
épouvantable
Celui des cœurs éparpillés comme des sables
Dégoutés par l’horreur et le vide…
Naitront-ils parmi vous des chevaliers ?
Qui vont à nouveau devenir nos alliés
Loin des intrigues de Paris et de Madrid
Et de nouveaux écrivains raconteront…
La fin des dictatures et des tyrans
Oh pays ! Qu’as-tu besoin d’un temps impavide...?
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