Juin, ma montre…
Confus comme
celui qui regarde l’horizon
Et se demande s’il
y aura une rive…
et puis se retourne
et pense à toute dérive
La mer ne vaux-t-elle
pas mieux des chaines de prison?
Quand toucherai-je
un jour le cœur?
De ce temps qui divore
les instants
Redeviendrai-je heureux comme le printemps,
où ma vie débordait de bonheur
Et plus j’y pense
et plus s’écoule
Ce juin, ce merveilleux
moi
cœur et ame sont pour toi
Ne sont-ils pas comme
deux ampoules?
Mes yeux qui ressemblent
à deux ancres
Une sur l’horizon
et l’autre sur ma montre
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