C
Le blé de mon désert, juin
Farine de mes jours de juin !
Je te regarde avec les yeux d’un bédouin
De quelle semence et de quel blé ?
Tu viens à moi comme une douce caresse
Aux temps de guerre et de sécheresse
Que je t’ai aimé D’emblée !
A-t-on jamais parlé de ta levure ?
Ou des vers dont la poésie devient mure
Où chaque lettre est tenue par son épi
Et où le cœur est le plus grand champ
Le composeur a son génie touchant
Et la poésie suscite la chaleur dont on est
assoupi
Je vous parlerai encore de cette performance
Qui d’un coup secoue tout existence
Il arrive un jour où les bourgeons
S’ouvre au ciel comme mon cœur
Et lui donne comme hommage leurs fleurs
Malgré le destin si affligeant…
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