Le vent enflammé, cauchemar de Juin, poème
monet_saint-georges_majeur_au_crepuscule
Si jamais j’aurais voulu réécrire des vers de Baudelaire
Je l’aurais jamais fait durant la saison des
cerises
Et si la brise de Juin provenait de l’enfer et
des pleines grises
Qu’est-ce que j’ai à dire si l’homme demeure
fragile et solitaire ?
De quoi alors je vais m’étourdir pour vivre
cette peine
Sinon d’illusions et de rêves comme un temps…
Et mon âme submergée dans ce feu crépitant
Sentez-vous, à présent, mes cris et mes
haleines ?
J’interrogerai le ciel pourquoi cette année
les fraises ?
Sont d’un rouge insolite et d’une saveur
insipide
La terre, mon frère, est de plus en plus aride…
On dirait que l’humanité avance sur les
braises
Et les hommes restent lâches et stupides
Si derrière l’horizon s’entrevoit un phare
Mes amis, sachez alors que c’est un cauchemar
Vous qui avaient choisi le diable comme guide
Que les chemins de juin portent aux désert
La baignade dans le vent enflammé annonce l’enfer
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