J’Accuse du 29 aout 2022 sur la visite du Président de la République française en Algérie : un partenariat insolite pur une démocratie occidentale

 

J’Accuse du 29 aout 2022 sur la visite du Président de la République française en Algérie : un partenariat insolite pur une démocratie occidentale

 


On n’aurait jamais oublié un temps pas lointain où la France d’une fois considérait l’actuelle Algérie comme sa province d’outre-mer et faisait tout à détriment des voisins de l’Algérie pour que son territoire, mon allusion au Sahara, soit agrandi de manière arbitraire e brutale. Mais c’était le temps du colonialisme et des colons qui pillaient nos terres et nos richesses pour enrichir les métropoles. Cette loi arbitraire, toutefois, n’a pas changé, malgré les changements intervenus, entretemps. Si on regarde ce que font les français au Mali et en général aux pays du Sahel, avec le pillage et le transfert des richesses chez, on éprouve le même sentiment de colère et d’indignation. Ce sentiment devient encore plus fort quand on pense aux raisons et finalités d’une zone comme le « Franc africain, Le franc CFA ». Si aujourd’hui, des centaines de milliers d’africains quittent leurs villages pour émigrer en Europe, en quelque sorte, on doit reprocher cette tragédie à la France et à ce qu’elle fait des ressources de l’Afrique.

Aujourd’hui le président Macron tente la carte de la réconciliation et de la collaboration avec l’Algérie. Mais à quelle fin ?  Si l’on sait que nulle ne sera concéder par Alger, si on n’offrirait pas une contrepartie en échange. Pour la chronique : Le président français avait appelé la jeunesse algérienne et africaine à « ne pas se laisser embarquer » par « l'immense manipulation » de « réseaux » téléguidés « en sous-main » par des puissances étrangères qui présentent la France comme « l'ennemie », nommant la Turquie, la Russie et la Chine, et leur attribuant un « agenda d'influence, néocolonial et impérialiste ». C’était seulement il y a un ans ! Mais à présent, Paris, en ces temps où la guerre en Ukraine s’aggrave et les problèmes liés aux ressources énergétiques sont à l’ordre du jour, les impératifs et l’orgueil d’une fois cèdent aux raisons d’états et, j’ajouterais des nouveaux-vieux alliés. Manuel Macron n’a pas cessé de répéter son regret pour les atrocités commises par la France durant la colonisation, mais aussi ce discours ne serait-il pas finalisé à l’obtention, d’une part et d’autre, de ce que l’on considère comme important et stratégique à l’heure actuelle ?

Les observateurs à Rabat, après la décision du Président tunisien d’inviter le chef du Polisario au sommet du Japan avec les pays africains qui se tient dans la capitale tunisienne, comprennent que les enjeux deviennent de plus en plus important et que il y a un axe de forces qui se construit pour briser le Maroc et son obstination de ne pas céder sur le Sahara occidental, territoire dont la France et l’Espagne sont responsables sur le plus éthique et historique sur les divisions et les malheurs qu’il a causé, jusqu’à présent aux maghrébins.

Que ce soit la France ou les autres puissances européennes, devant la question du Sahara occidental on aurait du trancher il y longtemps. Paris n’a aucun intérêt à ce que cette question soit résolue en faveur du Maroc, car il veut en effet affaiblir Rabat et au même temps piller les ressources algériennes, en légitimant en place une classe dirigeante corrompue et autoritaire. C’une stratégie qui ne fais pas l’honneur de la République de Robespierre et de Napoléon, mais aussi des droits de l’homme. Ceci ne fait ni honneur ni justice à l’histoire : la France aurait même, le cas échéant, tenter une médiation entre les deux parties et collaborer afin que le Maghreb soit une région de paix et de progrès. Mais qu’on est petit, on le reste pour toujours. La déclaration du président Trump de reconnaitre la souveraineté du Sahara marocain a suscité une indignation à Paris, à Alger comme à Madrid. Malheureusement les ennemis du Maroc ne cessent de se réorganiser pour annuler ce processus de reconnaissance. La visite de Macron à Alger rentre bien sur dans ce courant qui veux s’imposer non seulement contre l’histoire et la vérité mais contre les principes même du respect du droit international et des droits de l’homme. En réalité la France ne retourne pas chez nous, elle veux nous enchainer à ces dictâtes et à ces politiques que nous avons rejeté il y a bien longtemps.

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