Les tambours de
la guerre, septembre- Poésie
Alfred Sisley
Que j’ai envie d’entendre…
En cet inébriant moi
de septembre
Un seul mot qui m’illuminerait
J’écoute les
derniers chants des cigales
Et de cette vie
je sens une immense fringale
L’été, hélas, a
déjà fait son retrait !
Mon cœur ne vas-tu
à présent ?
Retrouver enfin
les vieilles liaisons
Pour te souvenir
encore des jours ensoleillés
L’automne avance comme
un train
Sur ma vie pleine
de chagrin
Les tambours annoncent
un conflit meurtrier
Devant mes yeux
se composent…
Les derniers vers
tant moroses
Les arbres se
colorent comme les champs
Mais mon cœur est
voilé de noir
Est-il vrai qu’avant
chaque soir ?
Tout devient doré,
comme le soleil couchant
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