Les voiles chantantes 2 - A Rimbuad- Suite

 

Les voiles chantantes 2 - A Rimbuad- Suite 






Plus suave aux anges la terre des pommes exquises

Le vin parfumé rafraîchit mon cœur assoiffé

C’est Là où est gravée toute caresse promise

Revigorant en moi mes rêves bien carafés

 

Et depuis je n’ai autre mer que celle…

De ma poésie, empreinte d’étoiles, et opalines

S’étendant comme les prairies, sous les azurs ciels

Immenses, où un naufragé cherche une terre câline

 

Où s’arrosant tout d’un coup les chemins, folies !

Et routiniers sous les miroitements du tiède soleil

Lointain mais ardent comme un corps à peine enseveli

Mûrissent lentement les fleurs qui nourriront les abeilles

 

Je connais les immensités souffrantes d’étroitesse

Les espaces et les ilots qui émergent ; je sais le crépuscule

Et les premiers faisceaux de lumière qui se tressent

Cette sacrée sensation de balancer comme un pendule

 

J’ai vu la lune basse, empreinte de souillure

Éclairant de sombres niches où se dégèle

Les âmes qui cripotent comme les étincelles

Quoi de plus beau d’apaiser toute morsure

 

   

 

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