Les trous d'azur- Poème à Rimbaud
J’aurais voulu montrer ces trous d’azurs qui apparaissent
Dans la grisaille que les vents dessinent avec leurs
plumes
Et cette blancheur qui se cache derrière apaise mon
amertume
Mes voiles semblent toucher le ciel par tendresse
De temps à autre l’idée du balancier qui survole
Les lieux bienaimés et l’azur qui m’enchantent
Toutes ces fleures inébriantes des jours qui s’envolent
Ma destinée ! qu’importe de la tempête suivante !
Et l’ile, n’est-elle pas aux yeux des marins ?
Comme le pain, même s’il ressemble aux fientes
Mes voiles ont soif sur les vagues qui montent
Tout ce mouvement a-t-il un sens, pétrin ?
Or Moi, voile chantante, dans les blanches écumes
Entrainé par les vents vers l’infini comme un rêve
Moi dont la hardiesse se renouvelle comme une sève
Frêle, frêle j’avance comme un corps qui fume
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