Les voiles chantantes
Comme je traversais
des heures insignifiantes
Je ne me sentis
plus guidé par mes vers :
Des tempêtes de février qui me tourmentent
Si un seul voile me reste en cet hiver…
J’étais indifférent
envers tous les naufrages
Porteurs de vents infinis ou de lins chinois
Quand avec mon
souffle j’ai repris mon voyage
Les déserts se
sont inclinés envers moi
Dans la houle
furieuse des dunes...
Moi, l’autre
mer, plus ardente que l’enfer
Je chantai comme les
chauves-souris sous la lune
Pleurnichant de peur de la lumière
Le désespoir, o
mes amis, éveilla tout d’un coup!
Les instincts excités comme des lames; mais à présent
Que le temps traverse la mélancolique saison
Des heures lentes
que je déteste comme un fou
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