Suite
J’ai rêvé l’obscurité illuminante aux effets
flamboyants
Accolade grimpante aux regards des vagues qui se
trainent
N’est pas la résurrection dont l’éclat est foudroyant ?
Et le plus bel éveil après la mort et les peines...
J’ai connu des périodes singulières pleines d’haleine
Inouïes, dont le balancement s’heurte à tout péril
Sans cesser de croire une seule fois à l’esprit subtil
Afin qu’il ôte à mon cœur la douleur certaine
J’ai caressé, voyez-vous, d’inimaginables vallées
Où le cœur et les yeux s’enchantent de merveilles
Et nous ! Assis sur les ailes d’un papillon et mêlés
Aux regards qui s’étend à l’infini comme un soleil
J’ai apprivoisé les vagues pour en faire des enceintes
Où se finit dans la fureur tout un monde furieux !
Et dans le silence je regardais se déferler toute
étreinte
Cataractant, comme les voiles sous les cieux
Etoiles brillantes, pleines lunes, mers agitées !
Naufrages pénibles au milieu des océans
Comme les pirates à la conquête de la nouvelle Orléans
S’acharnant comme des corbeaux excités
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