Mon soleil familier
Me revient le
souvenir bizarre et piquant
D’un temps que je
poursuis et qui me poursuit
Et qui est le même
hier et aujourd’hui...
Me revient le
souvenir comme un rêve cloquant
Ce rêve se réverbère
dans mon cœur battant
D’images il en
devient le grand écran
De chaque souvenir
doux et pénétrant
Je le rêve, je le
pense et désire ce cher temps
De quels
puissants amours ? Ils affleurent…
Ce charme à la
fois sauveur et tueur !
Comme l’hiver et
le printemps m’émurent
Mais les toiles
ne sont pas toujours pareilles
Réfléchies sur les
murs qui murmurent
Me revient cette
embrassade comme le soleil
Comme un temps
qui invente sa veille
Ainsi le sommeil
est maitre d’une seule peinture
Où l’esprit dort
bercé par un monde obscur
Me revient le
souvenir vermeil
Et je le sens
comme un moteur…
Si seulement il coulait avec lenteur
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