Echafaudage- Poème à juin
Édouard Manet, Stéphane Mallarmé, 1876, huile sur toile, 26 x 36 cm, Paris, musée d’Orsay.
Rêveur, toujours tu loueras la muse...
La muse est ton puit ; tu en extrais tes vers
Peu importe qu’ils soient doux ou amers
C’est la poésie qui donne un sens aux paroles
confuses
A chaque poème son bel échafaudage
Comme à chaque juin son parfum
Alors que ton vers soit subtil et fin
La muse s’alimente des ruines et des marécages..
Malheureux, discrets et rayonnant
Sans toi qu’est-ce que je ferai ?
O ma muse! Vas tu dessiné mon portrait?
C’est à toi que j’élève mes poèmes maintenant
Et si un jour je saurai...
d'où passe ton secret ruisseau
qui alimente tout verbe et pinceau
Je déchifrerai alors ton secret
La Muse, Juin les fleurs et les amours
As tu trouvée un puit pour tes beaux jours?
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