Mémoriel, poème à Juin
Monet, Printemps, 1886. Huile sur toile, 64.8 x 80.6 cm. Cambridge: Fitzwilliam Museum.
Enfin, juin
encore, Juin est là
Mon cœur, O ma
muse te voilà !
L’hiver a été
long et l’attente…
D’un rayon de
soleil, des retrouvailles
Des éternels amants
qui chamaillent
Et s’aiment, car seul
l’amour compte…
Juin encore, mon cher adoré
Vêtu en or, quel vers
saurait ?
Traduire la beauté
de tes champs
Même si le ciel est
sombre et gris!
Te revoilà à
présent, toi qui me rit
Et les
hirondelles qui ne cessent leurs chants
L’azur, l’azur,
après toute grisaille...
Cette année
pluvieuse a baigné toute la paille !
On dirait que ce
sont les larmes du ciel
Mais ta poésie, même
si parfois rimaille
Elle Compose à chacun
de tes jour sa maille
L’azur, le soleil
illumine ton mémoriel
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