Le café des mots croisés, poème dédié à Zahir que dieu aie son âme
Zahir , qu’as-tu laissé à notre mémoire ?
Juste hier on courait derrière un ballon...
et des beaux jours rieurs et affolants
Chacune de tes images est un abreuvoir
Toi qui étais le joueur invincible
Que de trottoir et que de terrains !
Tu as achevé sans chagrin
Tantôt tu sautais, tantôt tu driblais l'impossible
Très jeune, tu as commencé a servir
Ce café, cette source, en face d’une grande porte
Et c’était l’oasis devant le fleuve qui colporte
Hèlas, ces années-là passèrent sans nous chérir !
Et l’infamie un jour a voulu que tout disparaisse !
La belle santé, l’oasis et même cette Mémoire
D’un lieu, d’une vie, de toute l'histoire
Sacré réminiscence Zahir ! Que de tristesse...
A présent on ne peux y croire!
La mort a un gout amer
Zahir qu’as-tu souffert ?
A présent tu pourras t’asseoir
Et regarder sereinement ce fleuve
De la vie où ton âme s’abreuve
Et tu tendras plus d’un regard
De cette table, de ce café qu’on a écrasé
La vie ne ressemble-t-elle pas aux mots
croisés ?
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