Chemin de galère
Mes mains dessinent des brèches
Ne voyez-vous pas ce chemin austère
Et la terre fertile qui sèche !
O douceurs d’un temps révolu !
Dans mon cœur vous résonnez
O poèmes hardis que j’ai lu !
Je ne vous ai jamais abandonné
Si toute caresse est hagarde ...
Partout où je jette le regard !
Garderais-je ce caractère gaillard
Même si le vent me poignarde
Où que je crie, au vent la défaite
Avec le cri du silence brûlant
De douleurs et de vers affolants
A Ce chemin de fer et de bête
Quoique mon cœur regrette… ?
Où que j’aille avec cette image
Les vagues ne sont pas le pire grillage
et le meilleur allié pour toute conquête
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