Caresse d’un poète- Poème
La politique est un orphelinat où de violents
cris
Résonnent ici et là, sans trouver à leurs
écoutes
Comme de vieux et faibles lampadaires sur la
route
Qui se mêlent comme les silhouettes dans l’écurie
Comme de pitoyables plaintes qui se réverbèrent
Des bouches tendues comme celles des nourrissons
Pauvres gens ! Ne sont-ils pas impuissants ?
Les mots sous la lumière du jour et des lampadaires
Il est des belles folies comme celle de la rébellion
Innocente et authentique comme l’enfance
Et bien diverse de celle de l’impuissance…
Soyons le rêve qui arrive comme un rayon
Comme la caresse d’un poète ou d’un père
A cette humanité qui ronronnent son calvaire
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