Butin de juin
Au fil du temps on apprend l’appât
De celui qui lutte et ne se rend pas
Ni à lui-même né au redoutable César
Que je veux admirer ce soir ?
Ce crépuscule extraordinaire
Jour après jour, esprit éclairant …
De ce juin qui s’en va bien têtu
S’en va tout en me laissant vêtu
De rouge, de noir et de brumes
Comme une vague qui s’éloigne
En laissant sa lueur sur la montagne
De mon village, caché dans les écumes
Ce soir, la défaite revient...
Quand on ne récolte rien
Alors que le temps coule sur l’Italie
Comme un fleuve qui invente son lit
Il coule sur des trésors ensevelis
Un jour ils affleureront de rien
Comme le meilleur des butins
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