La lune rouge, poème à juin
Hans Peter Feddersen, Mer des Wadden, 1905 huile sur toile, 37 x 52 cm, Museum Kunst der Westküste
Le printemps est vert aux colorées prairies
Dans une atmosphère qui enchante l’œil
Comme l’automne est lointain dans son cercueil !
Juin, juillet c’est le temps des rêveries !
Les roses sauvages parfument le paysage
Les fleurs, à leur tour, embellissent les
sentiers
Tandis que les aiguilles des horloges avancent
sans pitié
Sur la vie qui change chaque jour son
feuillage
Et les hommes chantent cette chanson éternelle
Ne pourrais-tu pas o ciel garder ton azur ?
Et guérir le monde de toute blessure
Si toue saison était lumineuse et douce comme
le miel
Le printemps flamboyant me murmure
Les feuilles vertes vont bientôt ternir
Garde les dans ton cœur comme souvenir
Que le temps laisse des souillures
Bientôt les prairies vont jaunir
Et la lune rouge, enfin, sourire
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