Le berceur, poème à juin

 

Le berceur, poème à juin

 


Edgar Degat,  Ballet (détail), dit aussi L’Étoile, 1878, pastel sur papier marouflé sur toile, 72 x 77,5 cm, Paris, musée d’Orsay



O mes frères et sœurs !

Je sens ce parfum berceur

De ce juin lénifiant  

Qui coule en douceur

Comme un papillon danseur

Dans les heures les plus signifiants

 

Et c’est encore le même parfum

On dirait avec un clin d’œil si fin   

Mile paysages et mille déclins

Des plus belles paraboles du soleil

Et des chants d’oiseaux qui réveillent

La nature vous régale son plus beau câlin

 

Nous y sommes comme des pèlerins

A l’instar des vagues dans un tableau marin

On y passe comme des papillons

Mes frères et sœurs, qu’est-ce que le bonheur ?

Si ce c’est qu’un cœur généreux et donneur

Sous un ciel bleu et scintillant

 

 

 

 

 

 

 

 

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