les ailes de la joie, poème à Juin
Camille pissarro, la Moisson à Montfaoucault
O Juin, les accents de ta joie !
Se rendent sur le même ton
Des soupirs qu’on y aperçoit
Et du bonheur fuyant comme le printemps
Si l’on pouvait peindre cette nature…
Ce ravissement rocambolesque !
On n’aurait peut-être pas la fresque
La plus belle, qui au cœur susurre
Chaque émoi marque ses couleurs
Comme son style et son paysage
Mais on y discerne souvent un présage
De cette joie qui quitte le cœur
C’est à lui d’en colorer son plumage
Ce rêveur dont les ailes à chaque ouverture
Sillonnent le ciel et son air pur
Sans faire le moindre naufrage
Et vers sa fin, juin nous régale son plus beau
plumage
Des jours et des sensations vécues
Si l’on avait au moins convaincu
A rester avant que change la page
Trente jours juin que j’en suis témoin
Si seulement mes vers étaient ton foin
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