Levier, poème à Juin
Nous fûmes bouleversés, tous les deux
De fredaine, bien pareille
Ma bienaimée, tu gicles comme le soleil
Sur ce monde bien cauchemardeux
Ta belle jeunesse avait bel et bien
Alimenté cette incompréhension…
Rappelle-toi ce que une fois nous étions ?
Quand ton bonheur était aussi le mien
A présent que ta tristesse est aussi la mienne !
Et ton silence est plein de rêves et d’illusions
Mais je voudrais pour une fois éloigner cette
vision
Tu es à mon esprit comme l’eau dans une
fontaine
Tu illumines mon cœur comme les lucioles
Le jour, la nuit et à chaque instant
Si tu comprendras un jour que le temps
S’élève et descend comme une parabole
De juin comme à janvier…
Les saisons chacune a sa couleur
Si seulement ce soleil émousse ta pâleur
Et nous régale un bel levier
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