Soleil baissant, poème à juin
Année des fruits âpres et insipides !
D’une couleur étrange et sans saveur
Je les regarde d’un regard de rêveur
Dont le miroir reflète les tristesses et les
rides
Et ce n’est pas un hasard que la nature
Nous parle parfois avec son langage
Si la fumée et les ordures se dégagent
C’est un symbolisme qui nous torture !
La douceur et l’authenticité sont perdues
Des fleuves qui tantôt débordent, tantôt sèchent
Plus rien ne reste même quand on prêche
L’amour, l’amour, à l’homme, rendu
A ce soir de juin, à ce crépuscule…
Qui inonde mon cœur de désir
Si je le buvais comme un doux élixir
Des peines et des années qui s’accumulent
Je me sens Roi, poète et Sire...
Devant ce spectacle doré
Pour capturer le dernier rayon arboré
Du soleil, du soleil pour adoucir
Le fruit de mon jardin naissant
Qui chante au soleil baissant
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