Chemin faisant, poème du Premier juillet
Van Gogh, le soleil sur un champ
Si j’étais un arbre defeuillé
A l’arrivé du premier juillet
J’inventerais mille cylindres
Pour rattraper les jours et toute verdure
Comme un jardin fertile crée ses boutures
Du temps je n'aurais rien à craindre
Je serai comme une petite cabane
Où se réverbèrent les prières d’un moine
Et un arbre qui se mettent à son écoute
Si j’avais une âme comme le bois
Où la fraicheur et le silence se côtoient
J’éviterai aux hommes toute déroute
Si j’étais un arbre défeuillé
Je fleurirai au premier juillet
Car j’ai en moi des floraisons
Des ruisseaux et des terres inconnues
Et ce n’est pas du tout saugrenu
Que la poésie du soleil vient chemin faisant
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